A ma brune inconnue
A ma brune inconnue
Ton corps bruni et doux s'étalait près de moi
Posait, m'ensorcelait, dormait et m'enchantait
Des hanches superbes, des cuisses à peau de soie,
Des seins fermes et fiers, une bouche qui me chantait
« Prends-moi et je serai le visage de tes soirs
Le remou de ton cœur, l'angélique de tes rêves »
Guidé par le frais parfum de ton ventre noir
Et chaud que salait le souffle de la grève
Je m'approchais pour mieux te caresser des yeux
Et si d'esprit tu manquais, à un pauvre eunuque
Tu donnerais l'envie d'être enfermé à ta nuque
Dans une perle de sueur brillant de mille feux
Pour glisser par la vallée de tes beaus sein nus
Au nombril, point fertile de ma brune inconnue.
Poème en souvenir d'une fille croisée à Palavas GogoBuzz été 84